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Londres

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Helsinki

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Amsterdam

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Voyages

J'ai décidé d'entamer une sorte de tour du monde photographique en réalisant un reportage dans chaque ville que je visite. J'ai choisi de travailler en argentique, m'obligeant à réfléchir plus sur ce que je photographie et ainsi éviter le phénomène de surplus d'images présent avec le numérique. J'opte également pour des cadrages similaires de villes en ville, se caractérisant par de fortes plongées, des diagonales marquées, des compositions laissant apparaitres beaucoup de ciel (souvent une règle un tiers deux tiers), peu de personnages. Une photographie est redondante à chaque ville; il s'agit du lampadaire dans le ciel. Cette image représente pour moi la liberté et le plaisir de voyager, d'imaginer et de rêver. Elle fait le liens entre chacune de ces villes et ces pays si différent soit-il. Je vous laisse ci-dessus avec le texte d'une chanson qui me touche beaucoup et qui m'inspire dans ma démarche. 

" Je t'écris des trottoirs de nos villes habillées en Noël, de quelques nuits d'hiver aux saveurs douces-amères. 

 

Je t'écris de ces soirs de lumières, des yeux émerveillés de cette petite fille au pied d'un grand sapin sur la cinquième avenue. 

 

Je t'écris d'un départ, d'une valise oubliée. Je t'écris d'un lac blanc où ce couple patine. 

 

Je t'écris d'un désert où l'épave d'un bateau se souvient de la mer, je t'écris d'une terre où des maisons s'écroulent. 

 

Je t'écris de Venise, où les amants s'éveillent au son de vieux clochers, il y neigera peut-être encore cette année. 

 

 

Je t'écris de la mer, au large de Gibraltar le regard vers Tanger, je t'écris de l'Afrique où l'on meurt par milliers. 

 

Des quatre coins de la terre, je t'écris des tranchées de guerres abandonnées.


Je t'écris d'un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s'enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger.


Je t'écris d'un café, de l'aile d'un avion où nos mémoires s'enlacent dans ton éternité et que rien ni personne ne pourrait m'enlever. 

Je t'écris de ces ciels de quart monde où les corps si légers d'enfants trop peu nourris s'élèvent sans faire de bruit.


Je t'écris de la rue où l'on danse et l'on chante.
Je t'écris du plumier d'un vieillard solitaire à la chambre oubliée 

Je t'écris de la part de ces dieux impuissants aux noms desquels on tue. Je t'écris de la main de ces hommes de paix qui n'ont pas renoncé.


Je t'écris de la Seine, la tour Eiffel y brille dans des reflets passés. Je t'écris du souvenir d'un baiser par milliers.

Des quatre coins de la terre, je ferai le tour du monde, d'un jour très ordinaire. Je t'écris de ce rêve de t'avoir tant aimé.


Je t'écris ébloui par tant d'humanité"

 

 

© Grégory Lemarchal

Texte : Marc Lévy

© 2015 Coralie Pasche 

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